Se lever, enfiler son maillot de bain, découvrir les Mauriciens installés sur la plage, nager dans le lagon, échanger avec ce monsieur qui attire les poissons multicolores en leur donnant du pain, les observer, sortir de l’eau à regret, se doucher, petit-déjeuner, se laver les quenottes, prendre le bus, payer son ticket, oser descendre à un autre arrêt, errer dans la ville, photographier, passer dans le tunnel, voir enfin les bateaux, humer la mer, le port, écourter à cause de la pluie qui s'invite à 13 heures comme hier, se restaurer d’un plat indien, espérer que la pluie cesse, regretter de n’avoir pas récupérer la cape prêtée, se résoudre à rentrer, ne pas céder à la tentation du « 100 roupies, parapluie, parafeu », tremper ses pieds moult fois dans les flaques, trouver l’autre gare routière, attendre, regarder les bus passer, décrypter leurs destinations, voir enfin le sien, s’asseoir, s’essuyer avec le morceau d’essuie-tout qui traîne toujours dans la poche, descendre, s’abriter, observer la gouttière qui n’a plus de tuyau de descente, presser le pas pour rejoindre l’hôtel, ne pas glisser sur le carrelage, peiner à ouvrir la porte de la chambre avec la clef magnétique, se préparer un thé, le déguster, écrire dans le cahier, sonner au 124, discuter avec la copine sur sa terrasse en savourant un café pour Elle, un thé pour moi, papoter, réaliser que la pluie s’est arrêtée, préparer les affaires de plage, retrouver les locaux que la pluie n’a pas fait fuir, se baigner, initier le fils de la copine à voir les poissons à travers son nouveau masque, photographier le soleil qui décline, mais point de vrai coucher de soleil, regagner l’hôtel, se doucher, enfiler une robe, recevoir une rose du serveur (pour la saint Valentin), observer les amoureux venus dîner pour ce repas exceptionnel (1 500 roupies), apprécier les vérités et surtout les sushis à volonté, retrouver le calme de sa chambre, lire les guides pour préparer l’excursion de demain, lire quelques pages de « Dialogue avec mon jardinier », sombrer dans les bras de Morphée ...
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